En préambule :
Animation d’un temps de rencontre pour faire connaissance

Comment garantir une production française de plantes médicinales à la fois éthique, locale, durable et de grande qualité ?
Cette table ronde réunira des cueilleur·euses, producteur·ices de la région, des représentant·es de FranceAgriMer et des ethnobotanistes pour explorer :

• Quelques repères sur la production et la consommation des PPAM en France.
• Paysan·nes-herboristes : des pratiques écologiques pour des plantes de qualité.
• Des acteur·ices ancré·es dans leurs territoires et en lien direct avec les consommateur·ices.
• Les menaces qui pèsent sur les plantes et les alternatives locales à la cueillette de plantes importées et/ou en voie de raréfaction avec la participation de l’AFC.

Une invitation à penser une filière résiliente, soucieuse des écosystèmes, en phase avec notre époque et ses mutations, et ancrée dans les territoires.

Nous terminerons par une présentation de l’exposition CARE (Cueillette Alpine REsponsable), qui sera exposée durant les 3 jours. Ce projet a permis d’établir un état des lieux précis de la flore sauvage sur le territoire alpin et d’évaluer sa biodiversité végétale. Les objectifs sont de contribuer à la réduction du « taux d’espèces menacées » et de garantir la pérennité de la ressource. Ce travail de bibliographie, d’observation et de collecte a été mené par :
• Le Conservatoire Botanique National Alpin (CBNA)
• L’Université Européenne des Saveurs & des Senteurs (UESS)

Cette table ronde réunira des représentant·es des principales organisations professionnelles des métiers de l’herboristerie (FPH, AHF, GFPH, FFEH), aux côtés de pharmacien·nes, de médecins phytothérapeutes et de Joël Labbé, initiateur et rapporteur de la mission parlementaire sur les métiers de l’herboristerie, pour faire le point sur :

• Quelques zoom sur la situation en matière de réglementation. 
• Les initiatives de reconnaissance des métiers, des formations, des pratiques de terrain.
• Les problématiques et leviers d’action pour développer une herboristerie française durable et de qualité.
• Les acquis collectifs et les collaborations entre acteur.ices de la filière.

Un état des lieux croisé nourri d’expériences de terrain.

La matinée du vendredi sera consacrée à une présentation des principales formations professionnelles et universitaires préparant aux métiers de l’herboristerie.

L’objectif : donner de la lisibilité à l’offre actuelle, parfois méconnue ou dispersée, et montrer les avancées collectives obtenues pour structurer, qualifier et professionnaliser le secteur.

Interviendront :

• Le CFPPA de Nyons, centre de formation agricole orienté depuis 1983 sur le métier de paysan-ne-herboriste et la Fédération des Paysan·nes Herboristes, pour faire le point sur la certification professionnelle (titre) « Paysan·ne-herboriste ».
• Les écoles privées d’herboristerie, membres de la FFEH (Fédération Française des Écoles d’Herboristerie).
• Des universitaires impliqués dans les formations diplômantes (Licence Pro Paris Descartes, différents diplômes universitaires).
• D’autres formations…

Chaque structure proposera d’abord une présentation synthétique en plénière, devant l’ensemble des participant·es.
Puis, dans un second temps, la matinée se poursuivra dans quatre espaces distincts, où chaque organisme animera un temps d’échange plus approfondi : présentation détaillée, réponses aux questions, partage d’expériences…

Un format dynamique et interactif, pensé pour rencontrer directement les équipes pédagogiques et mieux appréhender les spécificités de chaque formation.

Intervention d’élu.es engagé.es pour une herboristerie locale, durable et de qualité.

Temps fort des deux journées professionnelles, cette après-midi est consacrée à une grande session de réflexion collective en intelligence participative.

• Une dizaine de groupes de travail seront constitués à partir des thématiques proposées en amont de l’événement par les participant·es lors de leur inscription, autour de l’axe central « L’herboristerie de demain : quels leviers d’actions et quels changements désirables ? ». Les inscriptions à ces groupes de travail se feront lors de l’arrivée des participant.es, dans la limite des places disponibles.
• Chaque groupe sera accompagné par un·e animateur·rice pour faciliter la co-construction d’idées, de leviers d’action, de propositions concrètes.
• Ces groupes seront également l’occasion de mieux se connaître entre acteur.ices de la filière, en explorant les thématiques avec des regards croisés.

À l’issue de ces ateliers, les productions des groupes seront mises en commun puis restituées collectivement, avant une séquence de clôture avec les interventions croisées de figures engagé.es de la filière.

Objectif : Ouvrir sur des dynamiques concrètes, poser les bases d’initiatives partagées et imaginer des suites tangibles à ces journées.